Monday 19 January 2009

Cycads from Paris Exposition, 1867

Dom Fernando II, Saxe-Coburg, King of Portugal, visited Monserrate in 1860's during the garden's establishment. He was a keen plantsman, always on the look out for newly introduced plants. Fairyland records one of his visits. Escorted by Burt the head gardener (Vertumnus in the poem), he spotted a new cycad:

'Here,'
The monarch said, 'it doth appear
The last new Cycas greets our eye
And shooteth up right cheerily ! --
His puzzling name I do not avow,
My memory holds not! Speak it thou,
Good Vertumnus ! ' -- Wistfully
Vertumnus gazed upon the sky --
And wicked Puck addressed his ear :
'Memory ! Memory ! disappear !
'Speech be Silence ! Man be mum !
'Thought avaunt ! Be dumb ! be dumb !

Soon cried Vertumnus, 'Mac -- Macleay !'

Puck. His species this : away ! away !
'That which importeth, say me, say,
'His genus ! -- never canst thou ! Nay !' --
Muttered Vertumnus, 'Cat and Kid --
'All else from fitful memory hid ?'

Puck. 'What ! all from halting memory slid,
'Save this doleful Cat and Kid ?
'And must I say it for thee ? -- Ha !
'Katakidagamia !' *

* ' Katakidagamia Macleayii'

This episode of the poem had me puzzled for a good many years without any reference to the genus Katakidagamia to be found. But it seems Puck tricked not only good Vertumnus, but the wily old Dr. Cargil too. Now searching for cycas I've found what I've found what I have been looking for: the genus is Katakidozamia Haage & Schmidt ex Regel, published In: Gartenflora 25: 5. 1876.

However the poem was written almost ten years before the name was published. The following report from the French National Horticultural Society suggests that Cook may well have obtained the new Cycad in Paris.

Société national d'horticulture de France
REVUE DE LA FLORICULTURE ET DES PLANTES D'ORNEMENT
(ANNÉE 1867-68)

$ 6. - Cycadées


Les végétaux appartenant à cette famille sont divisés en plusieurs espèces, qui ont entre elles beaucoup de rapports dans leur apparence générale, bien qu'en réalité elles soient fort dissemblables; elles sont toutes ornementales, mais elles exigent de grandes serres pour leur culture et conservation. Il en est qui peuvent être mises dehors pendant la belle saison, et celles-ci concourront très-efficacement à la décoration générale des grands jardins et des parcs. Partout où l'oeil rencontre les Cycadées, il est surpris, s'arrête et contemple l'étrangeté de leur aspect, leur port roide, l'apparence de durée indéfinie qu'elles annoncent. Ces végétaux rappellent à quelques égards les Fougères arborescentes par le tronc court et généralement épais ou parfois grêle et allongé comme le leur, par les feuilles divisées en folioles, qui représenteraient la frondaison des Fougères, n'était la rigidité de la plupart et qui, comme celles de ces dernières plantes, se produisent par étages ou en couronne au sommet des tiges.

Cette famille comprend les genres suivants :
Cycas, dont on rencontre des espèces aux Indes orientales qui exigent la serre chaude, au Japon, en Australie, pour lesquelles la serre tempérée ou froide suffit.
Dioon, originaire du Mexique; les graines ou fruits de l'espèce D. edule sont comestibles ; elles atteignent la grosseur d'un œuf de pigeon et se mangent comme des châtaignes.
Encephalartos se trouve au cap de Bonne-Espérance.
Zamia; les différentes espèces de ce genre habitent le cap de Bonne-Espérance, les Indes occidentales ; celles-ci réclament la serre chaude; la Patagonie, l'Australie, l'Afrique australe; ces dernières se contentent de la serre froide ou tempérée.
Ceratozamia, qui, originaires du Mexique élevé, n'ont besoin que delà serre tempérée.
Le tronc court et le plus souvent épais de ces végétaux ne se ramifie pas naturellement; il se forme très-lentement par l'allongement de son extrémité supérieure qui se fait au moyen de la couronne de feuilles qu'il développe annuellement, lorsqu'il entre en végétation, couronne qui persiste deux ou trois ans et qui se détruit aussi annuellement en laissant sur le tronc la trace de l'insertion des feuilles. Ce tronc ou stipe est ferme au point que les vents les plus violents ne peuvent le rompre.
M. Chatin, horticulteur à Montrouge-Paris, avait placé à l'Exposition universelle d'Horticulture de 1867 un ensemble de ces végétaux qui ont été fort regardés et admirés. Il y en avait parmi eux d'introduction fort récente, et que je rencontrais pour la premier fois. Entre les comuns les autres, j'ai noté plus particulièrement ceux qui sont ci-après indiqués :
Zamia superba
Zamia Miqueliana. -- Plante bizarre ; tronc difforme ; frondes développées sur des pétioles minces mais très-résistants, ayant la force et la dureté du bois, couchés ou jétés de côté et offrant dans leur longeur de rares aiguillons. Les pinnules entières, très-épaisses, coriaces, finnissant en pointe très-aiguë, s'aiguisant sur le côté exterieur, sont d'un vert assez intense.
Katakidozamia Macleynii. -- Tronc assez mince ; très-longues frondaisons dont les très-nomreuses pinnules sont assez épaisses, coriaces, étroites, courbées en cimeterre, très-longues et d'un vert brun. Superbe plante.
Zamia vernicosa
Zamia linearis
Zamia plumosa
Zamia magellanica
Zamia villosa - introduction de 1866
Here we have a valuable hint as to where the some of the original plants for Monserrate were obtained. The Universal Exposition in Paris 1867 would have been an irresistable treasure house of rare plants for Francis Cook and his botanical advisers. Specimen plants of this extreme rarity would be unlikely to be found from any other source.

No comments: