Monday 22 March 2010

A QUINTA DE MONSERRATE - Horas Românticas





Nº de Registo: 2270
Assunto: Monserrate, Quinta de
Descrição: Vista de uma perspectiva da Quinta de Monserrate.
Gravador: Isaías Nenton
Autor: J. Pedrozo
Editor: Horas Românticas
Inscrição: A QUINTA DE MONSERRATE / DES. DE J. NENTON
Processo/Técnica: N/identificado
Cor: Negro
Estado de Conservação: Bom

Sunday 21 March 2010

More on Portuguese Camellias

Ensaio sobre a camellia

Em Portugal data apenas do fim do 1.º quartel d’este seculo a introducção da Camellia, e só ha pouco mais de 25 annos, é que principiaram a propagar-se por as provincias as variedades dobradas e plenas, e talvez só ha doze annos é que se presta verdadeira attenção a esta cultura.

A Camellia vive ao ar livre em quasi todo o littoral atlantico e mediterraneo de França e em alguns pontos privilegiados do interior, como Angers, o valle do Loire, o coração e jardim de França. Se o Lago-maior, no Piemonte, o Milanez, o Florentino, Roma, Veneza e especialmente Napoles dispensam agazalhos do inverno para a Camellia pela razão geral da proximidade do mar, em Portugal vive bem ao ar livre quasi por toda a parte, tanto no littoral, como no interior das provincias do norte, e se nas do sul não vegeta egualmente, deve attribuir-se, no meu entender, ao demasiado calor do verão em algumas paragens e à exposição quente, e natureza calcarea dos terrenos, e aguas com que os regam, porque ahi mesmo, logo que lhe procurem situações frescas e arrejadas, e terrenos apropriadas, vive opulenta como em Cintra, abandonada, sem cultura e dispersa por a matta do palacio real da penna, como no seu estado primativo no paiz natural.

N. P. de Mendonça Falcão

Jornal de Horticultura Pratica, Vol. III, pp.51-54

Origin of Portuguese Camellias

Jornal de Horticultura Prática Vol. II, 1871 p. 120.

Lançando agora um volver d’olhos sobre o estado de florescencia d’este genero no nosso paiz, não podemos deixar de nos congratularmos, porque as variedades que se cultivam já sobem a algumas centenas e com quanto a maior parte sejam de origem estrangeira, ha muitas que são nascida em Portugal e por tanto chamarlhes.hemos «portuguezas».

Estas são, na maior parte, de sementeiras feitas no Porto e seus suburbios por pessoas apaixonadas d’este bello genero. Entre os mais felizes devemos mencionar os snrs.: Roberto Wan-Zeller, visconde de Villar Allen, conselheiro Camilo Aureliano da Silva e Sousa, e José Marques Loureiro.

O ultimo que se acaba de lêr deveria talvez ser à frente dos outros, mas de proposito o deixamos para o fim para lhe consagramos duas linhas de louvor, porque n’esta especialidade, como em muitas outras, tem prestado verdadeiro serviços à horticultura.

Amador de coração, dotado de inextinguivel paixão pelas Camellias, dedicou-se de ha muito à sua cultura e pouco e pouco foi colleccionando as novidades de maneira que possue hoje inquestionavelmente a melhor collecção de Portugal. Para chegar a este resultado, não se limita a fazer annualmente importação de um certo numero d’ellas. Organisa abundantes sementeiras, de onde obtem sempre variedades bellissimas e é ahi que toma sua origem um bom numero das Camellias portuguezas, que hoje adornam os nossos jardins e que muitas pessoas pensam ser estrangeiras.

Oliveira Junior

Camellia Duarte de Oliveira



Jornal de Horticultura Pratica,
1871, Vol. II, pp. 2-3.

Saturday 20 March 2010

Camellias 1859

Le Bon jardinier: almanach horticole pour l'année 1859.

p. 956

Nous terminerons ces courts préceptes par quelques observations sur le nombre immense de variétés de Camellias qui figurent sur les catalogues de nos horticulteurs. Il serait à désirer qu'on pût établir une synonymie exacte; car beaucoup de variétés complètement semblables y portent des noms différents. Ainsi, entre autres, le Camellia cruciata s'appelle des noms de Varischi, Général Zucchi, etc.; le Saccoï nova répond à ceux de Halfida, Saccoï prima, Augustina superba; L’Elata de Rollisson à ceux de Crimson perfection et d’Elata de Cunningham, etc. Du reste, à moins d'avoir sous les yeux une collection complète, ce travail est presque impossible ; car les renseignements qu'on reçoit de divers pays sur une même variété sont complètement différents, les conditions de climat et de sol ayant nécessairement une influence sur la forme et le coloris des fleurs. Les semeurs, de leur côté, devraient apporter la plus grande réserve dans la mise au commerce d'une variété nouvelle ; ils devraient juger consciencieusement si elle est assez dissemblable de telle ou telle autre pour obtenir les honneurs du baptême; et, afin de prendre un exemple, le C. Normanii, charmante plante du reste, est-elle tellement différente du Saccoï nova qu'il ait fallu l'ériger en variété nouvelle? Le C. Roberti, connu aussi sous le nom de lo Schiavone, n'est-il pas à peu près semblable au C. Rubini, lequel est bien proche parent du C. Verschaffeltii? Ces variétés sont maintenant acceptées et figurent dans toutes les collections, et nous ne les avons signalées que comme avertissement aux habiles et heureux semeurs de tous pays, qui pourraient se laisser entraîner dans cette voie si séduisante de créer des variétés nouvelles, et de juger leurs gains avec une partialité toute paternelle.
Depuis une dizaine d'années, les semis se sont tellement multipliés, et les gains obtenus sont si nombreux, qu'une belle collection de Camellias, bien qu'épurée avec soin et sévérité, se composera facilement de plus de deux cents variétés. Nous allons décrire les plus remarquables, tant parmi les anciennes que parmi les nouvelles, et indiquer ensuite les espèces d'un mérite un peu moindre, et que cependant un amateur véritable doit posséder 1.
Camellia abbate Branzini, imbrication parfaite ; pétales arrondis et échancrés, carmin foncé, tranché par une bordure d'un bleu violacé.
C. alba imbricata (Low), très grand, blanc pur, imbriqué.
C. alba plena, blanc pur, imbriqué, une des plus anciennes et des plus belles variétés.
C. Alexina (Low), blanc bien panaché et strié de rose, imbriqué.
C. Amadryas di Cusano, imbriqué, d'un beau rouge à pointes blanches.
C. Antonietta Lomellini, imbriqué, rouge ponceau vif à la circonférence, plus clair au centre, pétales en coquille et très nombreux.
C. archiduchessa Augusta (Corsi),cramoisi foncé, bande blanche au centre de chaque pétale, reflets d'un bleu violacé pendant la deuxième période de la floraison.
C. avvenire, fleur énorme, imbriquée, rose tendre brillant, légèrement bordée de blanc, stries blanches.
G. bella di Firenze*, rose carmin, imbriqué, veiné et rubané de blanc.
C. bella Toscana, forme de l’incarnata, rouge vif, centre plus clair, parfois liseré et tacheté de blanc.
C. belle Jeannette, rose cuivré, bande blanche sur le milieu des pétales, grande fleur imbriquée.
C. Senneyi (Boll), imbriqué, cramoisi vif, légèrement ligné de blanc, centre plus clair.
C. candidissima, imbriqué, blanc pur.
C. Candor ("Herbert], imbriqué, large fleur, blanc pur.
C. Caroline Smith, imbriqué, d'un rose très-tendre, rubané de blanc.
C. Chandeleri elegans, rose tendre, anémoniforme, parfois maculé de blanc.
C. cariophylloides (Low), blanc rosé, tigré de rouge.
C. Castagnola, imbriqué, rose vif; tous les pétales ornés d'une large bande blanche.
C. Catherine Longhi, d'un beau carmin, rubané de blanc, imbriqué.
C. centifolia (Low), rouge cramoisi, maculé de blanc, imbriqué.
C. comte de Paris, blanc rosé, veiné et rubané de carmin.
C. comtesse Balbani, grande fleur, rouge foncé, à bandes régulières blanches et roses.
(1) Les horticulteurs qui s'occupent spécialement de la culture du Camellia consulteront avec avantage les deux ouvrages de l'abbé Berlèze :
Monographie du genre Camellia, culture, description et classification. 1 vol. in-8, de 310 pag. et 7 pl. Prix : 5 fr.
Iconographie du genre Camellia. 3 magnifiques vol. in-folio, texte sur velin et 300 belles gravures coloriées. Prix : 375 fr.


p.958

Camellia comtesse d’Ellesmere (Jackson), blanc carné, strié incarnat, imbriqué.
C. comtesse Massiani, imbriqué, d'un blanc ligné et macd de rose.
C. comtesse Nencini, imbriqué, blanc carné, strié de roa carmin, tardive.
C. comtesse Ottolini, imbriqué, rouge saumoné, centre pli clair, lavé et veiné de blanc.
C. countess of Orkney, imbriqué, blanc crème, veiné et stri de rose.
C. cruciata, imbriqué, carmin rubané de blanc.
C. Damiana novella (Damien, V. CorsiJ, imbriqué, Kwp pourpre, centre carmin clair.
C. Daviesi, anémoniforme, rouge foncé; fleur dnnslegan de celle du Grenadier.
C. de la Reine (Varemberg), imbriqué; fleur énorme, bUw pur strié de rose.
C. Donkelaeri, semi-double, rouge, maculé de blanc.
C. Dride, imbriqué, rose agate, strié de blanc, centre et circonférence un peu plus foncés.
C. duc de Bretagne, imbriqué, rose très vif.
C. duchesse de Montpensier, imbriqué, très plein, blancslrit de rose.
C. duchesse dOrlêans, imbriqué, blanc légèrement rosé, strié de carmin, perd facilement ses boutons.
C. Elisabetta Herbert " (Sloane), imbriqué, rouge vif, centre rose pâle.
C. emperor ("Davies), pœoniforme, rose brique.
C. exquisita (Low), petites fleurs renonculiformes, d'un rose très-vif.
C. Faustina (Lechi), rouge ligné et tacheté de blanc, parfo» imbriqué.
C. Feastii, imbriqué, blanc strié de rose.
C. pmbriata, blanc pur, imbriqué, les pétales finement dentelés, superbe, mais un peu délicat.
C. général Lafayettc, rose tendre, largement rubané deMa»c> imbriqué.
C. George Washington, imbriqué, blanc jaunâtre, quelque fois tacheté de rose.
C. Giardino Franchetti, blanc nuancé couleur de chaire et strié de rose carmin, pétales très larges. Selon toute vraisemblance, accident du C. Targioni fixé par la greffe.
C. Giovacchino Rossini, imbriqué, carmin rayé et tacheté de blanc jaunâtre, l'extrémité des pétales est marginée de blanc pur.
C. gloria dell’ isole Borromeo, imbriqué, d'un rose vif ligne de blanc.
C. grandis (Low), imbriqué, rose cramoisi vif. „,
C. mivetia, très grande fleur bien imbriquée et d'un rougi brillant.
C. Hendersoni, imbriqué, d'un rose tendre, plus vif à 'aClf' conférence qu'au centre. M
C. Henri Favre, imbriqué, rose clair, perd facilemenf * boutons. ^,
C. Ida Borrini, corail foncé, tacheté de blanc, pétales Incrément bordés de blanc.

p.959


Camellia il 22 Marzo, rosiforme, rouge cerise, pétales bordés raversés de lignes blanc pur.
C. imbricata rubra, imbriqué, rouge carminé, ancienne vaté, toujours très belle.
C. imbricata (Dunlop), rose tendre, imbriqué.
C. incarnata, imbriqué; pétales pointus, disposés en étoile, [bl]anc carné.
C. Isolina Corsi, rose foncé brillant, diaphane, pétales mâles de blanc aux extrémités, imbriqué.
C. Jacksoni, imbriqué, fond rouge, large ligne blancbe au ntre de chaque pétale.
C. jardin d'hiver, rose nuancé, carmin, imbriqué.
C. Jeffersonii, rouge brillant, ligné de blanc, imbriqué.
C. jubilee (XowJ, imbriqué, blanc carné, strié de rose, centre jaunàtre.
C. la Concordia, giroflée pâle, strié ponceau et tacheté de blanc.
C. Landrethi, imbriqué, rose tendre.
C. Laura Mortera, rose glacé, présente de légères stries lanches rosées.
C Leana superba, rosiforme, rose ponceau, centre plus clair, e plus tardif de tous.
C. Lemichezii (Mathot), fleurs grandes, imbrication parfaite, ouge carmin,plus pâle au centre qu'à la circonférence. Vigoureuse et très florifère
C madame Lebois (Mathot), rose carminé, plus pâle que le C. Reine, des fleurs, même forme, imbrication parfaite, très grande fleur.
C. madame Stretreloff, rose tendre satiné, largement strié de blanc jaunâtre, imbriqué, coloris assez nouveau.
C. Madona, blanc, légèrement macule de rose.
C. Magdalena, rose strié de blanc, imbriqué.
C. Mamelli, imbriqué, rose carminé très pur.
C. marchesa Teresa à"Ambra, imbriqué, rose vif, centre rose pile.
C. marchioness of Exeter, grande fleur imbriquée, rose vif, médiocre snr petits pieds.
C. Marguerite Gouillon, imbriqué, blanc carné, strié, rose carmin.
C. Maria Morren, grande fleur imbriquée, rouge cerise.
C. Maria Teresa, imbriqué, blanc carné, nuancé et strié de carmin.
C. Marielta Benucci, imbriqué, rose vif, centre strié de blanc i'iir, pétales arrondis.
C. marquise Natta, fleur très grande, imbriquée, rose clair à la circonférence, plus foncée au centre.
C. Mathotiana, fleur énorme, rose carmin, à reflets cerise, imbriqué.
C. Mazuchelli, imbriqué, rouge cerise vif, rubané de blanc.
C. Miniata (Low), rouge à centre blanchâtre, imbriqué.
C. miss Alby Wilder, imbriqué, blanc panaché de carmin.
C. Montironi, fleur énorme, imbriquée; pétales en coquilles, blanc pur, parfois veiné de rose.
C nassiniana, imbriqué, rose tendre rubanné de blanc.
C optima (Low), rose maculé de carmin.

p.960
Camellia perfection (Palmer), imbriqué, rouge cerise, ligné de blanc, reflets bleuâtres sur la fin de la floraison.
C. Pie IX, rouge cerise, ligné de blanc, fleur moyenne, imbriquée.
C. pictorum rosea, rose de Chine, fleur énorme imbriquée.
C. Prattii, imbriquée, rose satiné, striée de blanc, se forme difficilement.
C. prince Albert, imbriqué, centre pœoniforme, ponctué, et veiné de carmin.
C. princesse Bacciocchi, imbriqué, carmin ponceau, strié de blanc, admirable.
C. principessa Vidoni, rouge cerise.rayé de blanc, centre blanchâtre, imbriqué, forme particulière analogue a celle du C. Leana superba.
C. queen of Denmark (Low), rouge nuancé d'un coloris nouveau, tournant au violet dans la seconde période de la floraison.
C. queen Victoria, imbriqué, rose vif, largement rubané de blanc.
C. reine des Belges (Donkelaar), rouge cerise foncé au centre, plus pâle au milieu, bariolé de blanc, et veiné de rouge foncé, pétales larges à la circonférence, lancéolés au centre.
C. reine des fleurs, imbriqué, vermillon, pétales lancéolés, magnifique, feuillage très pointu.
C. reine des Roses, très pleine, imbriquée, rose tendre à la circonférence, rose maculé de blanc jaunâtre au centre.
C. reticulata (Species), semi-double, la plus grande fleur connue, pétales ondulés, rose vif, étamines jaunes et très nombreuses.
C. roi des Blancs, imbriqué, blanc pur.
C. rubescens, striata (Low), rouge saumon, strié de blanc, imbriqué.
C. saccoï nova, imbriqué, rose très tendre, superbe.
C. Sgariglio, imbriqué, d'un beau carmin brillant.
C. Siccardii, imbriqué, rouge sanguin très foncé, ligné de blanc au centre des pétales.
C. sovereign, fleur énorme, imbriqué, blanc, maculé de carmin, peu florifère.
C. Targioni, blanc strié de carmin, forme admirable.
C. Teutonia, imbriqué, forme parfaite, fleurs blanches ou roses, quelquefois l'un et l'autre, parfois aussi blanc cerné, veiné de rose.
C. Teresa Massini, rose tendre, centre strié de blanc.
G. tricolor, semi-double, blanc lavé et panaché de rose.
C. Valtaveredo, fleur énorme, forme du Montironi, imbriquée, pétales larges, rose vif à la circonférence, et rose tendre satiné au centre.
C. Verscha/felti, imbriqué, rose vif largement et régulièrement panaché de blanc.
C. Vessillo di Flora, rose saumoné, grande fleur imbriquée.
C. Yellow, espèce rapportée de Chine par M. Fortune; feuillage étroit et allongé, fleur anémoniforme, jaune pâle.

p.961
Nous citerons enfin, comme variétés remarquables devant seulement figurer dans la 2e catégorie 1 :

Camellia abbate Bianchi *
C. Adrien Lebrun
C. agilis
C. alba Casoretti
C. alba fenestrata
C. Americana (Dunlop)
C. Anna Zucchini *
C. archiduc Fernando
C. archiduchesse Augusta (Puccini)
C. Ayez*
C. Beali palmer
C. Beccaria*
C. bella di Pistoja*
C. Bergama*
C. Borgia
C. Bruceana
C. Camilla Galli*
C. Carbonara
C. Carswelliana
C. Colletti
C. Colvilii
C. comte Lorenzo Taverna*
C. comte de Maglian
C. comte de Mocenigo
C. comte de Spauri*.
C. Crimson perfection
C. duc de Chartres.
C. duc de Reichstadt*.
C. duchesse de Northumberland
C. Elena Ugoni*
C. Emilia Gavazzi
C. fra. Arnoldo di Brescia*.
C. Garibaldi*.
C. gloire de Ledeberg*.
gloria del Verbano
C. Grety
C. Grunelli
C. Guillaume Tell*.
C. Guthriana.
C. Hallegi.
C. Hamsteadi.
C. innocenza
C.Iride*.
C. Jeffersoni.
Camellia Kilwingtoniana.
C. Leda superba.
C. Lombarda.
C. Lowi.
C. Manara *.
C. marchesa Carega *.
C. Maria Antonietla*.
C. Mariana Trivulyia '.
C. Marietta Massant *.
C. marquise Elisa Centurion*.
C. Mazeppa *.
C. Montblanc.
C. onore della Torre *.
C. Opizina *.
C. Pensylvanica *.
C. perfecta (Chalmer).
C. Phliadelphica.
C. picturata.
C. Pirlo*.
C. Pizzio.
C. Pluton.
C. Pomponia.
C. prince de Canino.
C. princesse royale.
C. princesse Adélaïde de Carignan
C. princesse. Mathilde.
C. principessa Maria Pia *.
C. providenza *.
C. queen of England.
C radiata *.
C. Rapalino *.
C. re d'Italia
C. re (Mariani).
C. Rennica*.
C. Ristori.
C. Rising Sun.
C. Robertsoni.
C. Romaniensis *
C. Rubini.
C. signora di Monza*.
C. Silvio Perovano *.
C. Storyi*.
C. sulcata.
C. Sweti de Colvill.
C. Thomasini.

(1) Nous avons marqué d'un astérisque les variétés vantées par certains horticulteurs, mais que nous n'avons pas encore suffisamment appréciées, et que nous ne pouvons, par conséquent, placer dans la première catégorie.

Friday 19 March 2010

Paris Camellia Show 1846

Paris Camellia Show, 1846.—It is to the lady patronesses of the Societe Royale and Cercle General d'Horticulture that we are indebted for an exhibition of these splendid plants, which, moreover, they propose to continue eveiy spring. It certainly is a fortunate thing that ladies, moving in the highest circles of rank and fashion, should take so great an interest in horticulture, otherwise we must have been content with one annual show from each society, as heretofore. It is incomprehensible how the directors of these societies (which, by the by, are most liberally patronized by the public) can rest satisfied with remaining stationary while all the world beside is progressing at rail-road pace ; but such is the fact. It must be obvious that exhibitions, when honorably conducted, conduce perhaps more than any thing else to the prosperity of horticulture ; this has been the case both in England and Belgium, and would be the same here were the status quo got rid of. Let us hope the spirited conduct of the ladies may be the dawn of anew era. Upon the present occasion, they offered a gold medal for the finest and moat numerous collection of seedling or new camellias in flower, and another gold medal for the finest and most numerous general collection ; also a silver medal for the finest and most numerous collection of rhododendrons, and another for azaleas ; beside other prizes for the second best in each class. It is to be regretted that the programme was indefinite as to the number of plants; because it has too frequently happened that the most numerous collection has been rewarded, and a smaller one, every way superior, altogether passed over. The show was held in the grand gallery of the Palais du Luxembourg, from the 18th to the 22d of this month (March); unfortunately, intimation was only given to growers within the last three weeks, and the collections were not so numerous as might have been wished. No doubt, camellias would have been better ten days or a fortnight ago, but that would have been too early for azaleas; perhaps there may have been other reasons, otherwise how shall we account for the fact, that only ten exhibitors could be found among the multitude of public and private growers round Paris? It is but too notorious that a spirited collector, with a long purse, is in a far better position to gain a prize than the most skilful cultivator of a moderate-sized collection; this system would not be tolerated in England ; here it is openly practised, and plants gain a prize which have been purchased but a few days previously. On the whole, considering the shortness of the notice, both the public and exhibitors have reason to be satisfied ; there were some fine specimens, and not a

VOL. XII—NO. VI. 30

few beautiful new things; the wards were, moieover, strictly just. The competitors of camellias were Messieurs Cels, Courtois, Durand, Gontiers, Hardy, Margottin, Paillet, and Souchet; for rhododendrons, Messieurs. Durand, Guerin, and the Barons James and Salomon de Rothschild ; for azaleas, Durand and Margottin. It was expected that the Abbe Berleze, so well known by his splendid " Monographie du genre Camellia," would have been among the exhibitors ; his collection was considered the finest private one in Paris ; it appears, however, that he has, within the last week, disposed of it to the proprietors of the new winter-garden of the Champs Elysees for the sum of 1200£. The gold medal for the finest general collection of camellias was awarded to Mr. Paillet, who is one of the best Parisian growers. In his collection were some fine large plants from six to eight feet high, especially delicatissima, alba fenestrata, Clowesiana, Chandleri, Henri Favre, picturata, imbricata alba, and Wardii de Floy ; among the smaller plants: Cockii, imbricata rubra, Gousonia, Lineata, Queen Victoria, magniflora plena, Reevesii, eximia, and Chandleri elegans, were conspicuous for their perfection of form or color; but the gem of this collection was Preniland, a most beautiful cupped flower, large, very double, and the color a delicate pink ; to which may be added Marguerite de Gouillon and Pirzio, two pencilled flowers of great beauty. Mr. Souchet gained the gold medal for the finest collection of new varieties; among them I noticed two or three of extraordinary beauty, and perfectly distinct from any thing yet out. I regret not being able to give the names or numbers ; they were almost entirely without either. The flower which was most admired was of a pale pink, rather veined and regularly bordered white ; it was large, of good substance, and double, and no camellia grower will be without it; another was in the way of miniata, but far better; another like Lord Ker, but the stripe more distinct. He also gained the second prize for a general collection. The plants were not large, but well blown, particularly imbricata rubra, Marguerite Gouillon, Henri Favre, Juliana, Augustina superba, Colvilli, King, Decus Italicum, picturata, Lord Ker, Chandleri, Duchesse d'Orleans, and Queen Victoria. Prizes were also awarded to Messrs. Courtois and Goutier. The silver medal for rhododendrons was awarded to Mr. Grison, gr. to Baron Salomon de Rothschild, for a large collection of well grown plants, among which I noticed Smithii elegans, Lady Warrender, Duchess of Wurtemberg, speciosum, &c. ; the only thing wanting was a greater diversity of color. The second prize was awarded to Mr. Guerin, for a smaller collection ; his plants of Smithii roseum, Lady Warrender, formosissimum, and superbum, were every thing that could be wished. It was evidently too early for azaleas. The silver medal was gained by Mr. Margottin ; his best flowers were Smithii coccinea, variegata, liliflora, Youngii, and hlacina triumphans. The second prize was awarded to Mr. Durand, for a small collection, consisting of coccinea grandiflora, variegata, Orange pink, liliflora alba, Mazeppa, phoenicea, Danielsii, and two or three others ; to which he added about twenty varieties of A. pontica, of no particular merit. (Gard. Chron. 1846, p. 206.)

Camellia Matteo Malfino


L'Illustration Horticole, vol. 14 (1867) planche 539


Italie

Camellia Vittorio Emanuele II


L'Illustration Horticole, vol. 14 (1867) planche 533


M. Palazzi, de Venise

Camellia Carlotta Peloso


L'Illustration Horticole vol. 14 (1867) planche 527


Origine italienne reçue 1864

Camellia Angelo Cocchi


L'Illustration Horticole vol. 14 (1867) planche 518


Italienne

Camellia Constantin Trétiakoff


L'Illustration Horticole vol. 14 (1867) planche 509



sport from Elisa Centurioni

Camellia Roma Risorta


L'Illustration Horticole vol. 13 (1866) planche 465


M. Del Grande, Florence, Italie

Camellia Clodia


L'Illustration Horticole, vol. 13 (1866) planche 473


Italie

Camellia Mariana Talenti


L'Illustration Horticole vol. 13 (1866) planche 483


Italie

Camellia Mistress Dombrain


L'Illustration Horticole vol. 13 (1866) planche 488


M. Van Eeckaute - Ledeberg (lez-Gand)

Camellia Stella Polare


Illustration Horticole, vol.13 (1866) planche 502


Italie

Camellia Contessa Pasolini


L'Illustration Horticole vol. 12 (1865) planche 461


gagnée par M. Antonelli, à Gènes

Camellia Archiduc Étienne


L'Illustration Horticole vol. 12 (1865) planche 435

Camellia Dionisia Poniatowski


L'Illustration Horticole, vol. 12 (1865) planche 454


Obtenue dans les jardins de M. le comte de Boutourlin, à Florence

Camellia Adriana


L'illustration Horticole, vol. 12 (1865) planche 448


Franchetti, 1855, Collezione di Camelie, p.7: Imbricated, bright red, the central petals finely striped with white. Foliage and habit good. Originated in Italy. Orthographic error: 'Adrian'.

Camellia Giuseppe Biasi


L'Illustration Horticole, vol. 12 (1865) planche 442


Italie

Camellia planipetala


L'Illustration Horticole, vol. 12 (1865) planche 426


Semis - Italie

Camellia Isabella Orsini


L'Illustration Horticole, Vol. 11 (1854) planche 418


gagné par M- César Franchetti, de Florence

Camellia Giardino Schmitz


L'Illustration Horticole vol. 11 (1864) planche 410


origine italienne

Camellia Alba ornatissima


L'Illustration Horticole vol. 11 (1864) planche 404


Le plus des Camellias blancs connu jusqu'aujourd'hui? Une perfection parmi les Perfections?


Origine italienne

Camellia Petazzi


L'Illustration Horticole, vol. 11 (1864) planche 397


Obtenue en Italie

Camellia Ninfa del Tebro


L'Illustration Horticole, vol. 11 (1864) planche 392



Gagnée par M. Del Grande, Rome. Verschaffelt - Reçu dans l'automne de 1860

Camellia Vicomte de Nieuland


L'Illustration Horticole vol. 10 (1863) planche 363


un jeu observé sur le C. Marie Thérèse

Camellia Fanny Sanchiolo


L'Illustration Horticole vol. 10 (1863) planche 382


A. Verschafflet - originaire d'Italie

Camellia Duchesse de Nassau


L'Illustration Horticole vol. 10 (1863) planche 376


A. Verschaffelt

Camellia Baron de Vrière


L'Illustration Horticole vol 10 (1863) planche 356


Verschaffelt

Camellia Bella Romana


L'Illustration Horticole vol. 10 (1863) planche 349


gagné de semis en Italie

Camellia Comte de Toll


L'Illustration Horticole v. 9 (1862) Planche 343


Il est né, en effet, sur un Camellia Comtesse Nencini dans l'établissement A. Verschaffelt

Camellia Comtesse Lavinia Maggi


L'Illustration Horticole vol. IX (1862) planche 331Qu'il y a loin, Bone Deus! des camellias obtenus dans le second quart de ce XIXe siècle, à ceux gagnés dans le premier? Il y a à peu près des uns aux autres cette différence qu'offre la Rose semi-double sauvage de nos haies (Rosa canina L.) comparée à la Rose des Peintres de nos jardins (Rosa centifolia L. et var. R. muscosa Mill.).



Camellia Comtesse Lavinia Maggi


Elle a été gagnée de semis dans ces derniers temps dans les jardins de M. le comte Onofrio Maggi ...., et a été figurée pour la premier fois dans le Tome XIII de la Flore des Serres et des Jardins de l'Europe , p. 59

Camellia Cora L. Barton


L'Illustration Horticole v.9 (1862) planche 321

Camellia Tricolor Imbricata, Flore Pleno


Camellia tricolor imbricata plena


gagnée de semis par M. Charles Schmitz, de Florence

MM. E.-G. Henderson et fils, Londres


Illustrated Bouquet (Part. VII, vol. II, nov. 1859)

Camellia Souvenir d'Émile Defresne


Camellia reticulata var. Flore Pleno


L'Illustration Horticole, VIII (1861) Planche 306

M. J. Standish mise en commerce l'an dernier (1860)

Camellia Reine des Beautés


L'Illustration Horticole VIII (1861) planche 299


M. Vervaene, horticulteur à Ledeberg-lez-Gand

Camellia Don Carlos Ferdinando


L'Illustration Horticole XX (1873) plate CXIX


Le C. Don Carlos Ferdinando, semis portugais, est caracterisé par des fleurs très grandes, d'une imbrication parfaite, à pétales obtus à peine émarginés, disposés en zones rayonnates, d'un beau rouge sang artériel, inclinant au carmin et çá et là tachés à la pointe d'une touche blanc pur.

Les Balisers

L'Illustration Horticole XX (1873) p. 216

List of Cannas

Choix des plus beaux Camellias figurés dans l'Illustration Horticole

L'Illustration Horticole, XXI (1874) p.8

Adriana
Alba ornatissima
Angelo Cocchi
archiduc Étienne
Baron de Vries
Bella Romana
Bertha Giglioli
Caprioli
Carlotta Peloso
Caterina Rossi
Clodia
Comte de Toll
Comtesse Tretiakoff
Contessa Tozzoni
Cora L. Barton

La suite prochainement

Camellia Dom Pedro V, Rei de Portugal


L'Illustration Horticole vol XXI (1874)
Pl. CLVI
CAMELLIA DON PEDRO
CARACTÈRES DE LA VARIÈTÈ : plante de premier order, à rameaux vigoureux, supportant de robustes feuilles largement ovales épaisses dentées en scie et presque crénelés, brievement mucronées : fleurs admirables, imbriques, régulières, à pétales ovales arrondis à court apicule, bien distants, charnus, d'un beau blanc touché légèrement de stries longitudinales rose tendre sur quelques rares divisions ; pétales de la circonférence orbiculaires échancrés ou reniformes. Variété de semis originaire du Portugal.

Friday 12 March 2010

Camellia 'Formosa Youngii'







Berlèse Tome II nº 157



CAMELLIA FORMOSA YOUNGII

Il y a dans le commerce plusieurs Camellia qui portant la dénomination de formosa. Celui que nous avons donné dans cet ouvrage est connu sous le double nom de formosa ou formosissima, et ne ressemble point à celui que nous allons décrire.

Le C. formosa de Young est une variété nouvelle qui ne se trouve encore que chez les principaux horticulteurs-marchands. Cet arbrisseau, qui nous parait destiné à rester trapu, a de nombreuses branches allongées, diffuses. L’individu que nous en avons sous les yeux est encore trop jeune pour nous permettre d’en dire davantage.

Les feuilles ont environ 95 millimètres de long sur 50 de large ; elles sont ovales-acuminées, un peu retournées en dessous au sommet, dures, épaisses, luisantes, profondément nervées, dentées en partie, et d’un vert foncé.

Les boutons sont gros, coniques, acuminés, solides, et à écailles jaunâtres.

La fleur est double, anémoniforme, a de 9 à 10 centimètres de diamètre, est d’un rouge foncé presque pourpre, quelquefois rouge uni, quelquefois panachée de blanc. Les pétales de la circonférence, sur trois ou quatre rangs, sont ovales-arrondis, fortement échancrés, largement imbriqués, et vergetés presque tout de blanc. Dans le nombre, il s’en trouve un ou deux moitié blanc, moitié rouge ; ceux du milieu sont fasiculés, étroits, moyens, entremêlés, arrondis, émarginés, et formant un centre large, droit, élevé et sphérique.

Cette variété nous vient de M. Young, de Londres, horticulteur distingué, qui, par son zèle, son talent et sa fortune, a beaucoup contribué à étendre en Europe la culture du Camellia.






Iconographie du genre Camellia, en trois tomes, (Paris, 1841-1843)

Thursday 11 March 2010

OBSERVATIONS ON THE INCREASING TASTE FOR THE CULTIVATION OF SUCCULENTS ... 1836

THE FLORICULTURAL MAGAZINE AND MISCELLANY OF GARDENING

Nº VII
December, 1836

OBSERVATIONS ON THE INCREASING TASTE FOR THE CULTIVATION OF SUCCULENTS, WITH REMARKS RELATIVE TO SOME OF THE MOST CURIOUS OR INTERESTING SPECIES.
By THE EDITOR.
It is by taking a retrospective view, that we are often the best able to form an opinion of the future; and by applying this principle to Floriculture, we are led to the conclusion, that in the latter there are yet many new features to introduce: nor is the realization of this hope the less probable, if we look to the almost incredible number of recognised species, most of which either are or have been cultivated in this country. In Loudon's Hortus Brilannicus there are upwards of fifty thousand species enumerated; but suppose there were only half this number within the reach of the British florist, he would have but small cause to complain for the want of materials; and should he extend his hopes to the probable importations from foreign climes, he will have still greater reason to be satisfied. Indeed, we can scarcely suppose it possible that the vast floral treasures of North and South America, the East and West Indies, and especially China, can ever be exhausted. Amongst the hardy plants which have already more especially occupied the cultivator's attention, we have Dahlias, Pinks, Carnations, Tulips, Ranunculuses, Hyacinths, Crocus, with many others. In this class the Dahlia is one of comparatively recent introduction, and we may reckon the Pansy still more so. If we turn to those kinds which require the protection of the stove or greenhouse, we have many splendid families
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amongst which, as a large-growing shrub, the Camellia may be first mentioned. There are then Heaths, Geraniums, Calceolarias, and Epiphytes, to the discovery of which the attention of British collectors is at present particularly directed; and as a half-hardy plant, the Chinese Chrysanthemum, when well grown, is not surpassed in beauty by any of the preceding.
Our present purpose, however, is more particularly to notice the rapidly increasing taste for the cultivation of succulents; and here there is an ample field, and one that will well repay the trouble of those who cultivate this most singular and interesting family. Amongst gardeners the term " succulent" comprehends all plants possessing very fleshy stems and leaves : there are, however, many plants which come within the range of this term, that are entirely destitute of the latter; and it may be further remarked, that the excessive accumulation of cellular tissue in plants, and from which the name of "succulent" is derived, is no indication of natural affinity, the same order frequently containing both succulent and woody genera; and besides, the former will be found scattered over several orders having no natural relationship.
In point of interest, the several genera included in the natural order Opuntiaceae: deserve to be first noticed, not only on account of the beauty of the flowers of some of the species, but also on account of the singularly grotesque and fantastic forms assumed by the stems of others. The native country of the genus Cacti is confined to South America; and there the species extend but a short distance on either side of the tropics: to the north they are seldom found beyond latitude 32 deg. C. Opuntia, though comparatively hardy, and apparently indigenous to other parts of the world, is believed to have originated from the same vast continent. The most interesting and scarce species of this genus is C. senilis, of which, however, there are now plants in several collections in this country: last spring we saw two in the stoves of Earl Mountnorris, and the benevolence of that amiable nobleman had suggested to him the idea of removing the crown of one of his plants, with the view of inducing it to produce offsets, by which he might be enabled to contribute plants to other collections. What renders Cactus senilis particularly interesting, is the bundle of silvery white, hair-like spines, which rise from its crown, all shade in the centre, hanging down close to the plant, and several inches in
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length, resembling in a most striking manner the grey hairs of the aged ; hence the name C. senilis, or Old-man Cactus.
Melocactus, or Melon Thistle. This genus is composed of species all of which are more or less orbicular in their form, and in, their appearance not unlike the Melon ; hence the name. Here also is included the Turk's-cap, formerly Cactus Melocactus, but now generally recognised as Melocactus communis. Its appearance is that of an immense-sized green Melon, with deep angles; these are, however, set with strong sharp thorns. In the hothouses in England, imported plants of this species are sometimes seen, measuring as much as a foot or fifteen inches across ; but in the West Indies, specimens of much larger growth are occasionally met with. In cultivation, its progress in growth is so slow, as, in the course of years, to be scarcely perceptible.
Echinocactus, or Hedgehog Cactus. A genus containing a considerable number of species, many of which are of diminutive growth, having a roundish hedgehog appearance. Many recent additions have been made to this genus.
The genus next in order, but which we can only briefly notice, is Mammillaria, scarcely differing from the preceding except in the nipple-like tubercles which cover the stems. The species are for the most part smaller than the preceding, but equally curious and interesting.
Cereus is a genus which contains a greater number of plants usually known as Cactuses, than any of the other genera belonging to the same natural order. Many of these are very stately plants, attaining the height of thirty feet or more; some also bear handsome flowers, such as speciosisshnus, flagelliformis, and others.
In the genus Epiphyllum, or flat-leaved, we have speciosum, with many of the recent ornamental hybrids.
The next genus, Opuntia, or Indian Fig, is extensive, and contains some very tall-growing kinds. It is further remarkable from containing the species on which feeds the true cochineal insect, affording the well-known dye of that name.*
* " On the top of the fruit thero grows a red flower; this, when the fruit is ripe, falls down on the top of it, and covers it so that no rain or dew can wet the inside. A day or two after, the flower being scorched up by the heat of the sun, the fruit opens wide, and the inside appears full of small red insects. The Indians, when they perceive the fruit open, spread a large linen cloth, and then with sticks shake the plant to disturb the insects,' so
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Rhipsalis contains eight or nine species, remarkable only from their round and singularly ramified, or fasciculated, pendulous, Willow-like branches.
Pereskia, or Barbadoes Gooseberry, differs from the preceding genera in the species being of a rather more ligneous nature, and in having perfectly formed leaves. P. aculeata is therefore very often used as a stock, on which many of the other ornamental kinds, such as Epiphyllum speciosum, E. truncatum, &c., are grafted.
Euphorbiace«.—In section 6. (Euphorbiae) of this natural order there are many interesting succulents, confined for the most part to the genera Euphorbia and Pedilanthus. The latter contains but a few species, the most remarkable of which is the singularly formed flower of P. tithymaloides, which has some resemblance to the human foot. It is the former of these genera with which the cultivator is interested : it contains nearly 250 species, and although a large number of them are worthless and insignificant weeds, many others are curious succulents, in appearance resembling the whimsical and grotesque form of some of the Cacti. A few of them are highly ornamental, such as E. punicea, splendens, and Bojeri (see No. VI. p. 138). Poinsettia pulcherrima, although still more shrubby than the preceding, also belongs to the same natural order (see No. II. p. 41). Those species requiring the protection of the stove or greenhouse are mostly natives of the East and West Indies, South America, and the Cape of Good Hope. The medicinal properties of the genus Euphorbia are very powerful, and the powdered roots of E. Ipecacuanha, Gerardiana, and others, have been recommended as substitutes for ipecacuanha. The juice of all the species, when applied internally, is acrid and dangerous : externally it is applied to remove warts, and, dropped into the hollow of a decayed tooth, will allay the pain by destroying the nerve. The celebrated caoutchouc (India rubber) is obtained from a variety of plants belonging to this natural order, such as Jatropha elastica, Hura crepitans, Plukenetia volubilis, Hippomane Mancinella, but most abundantly in the former; and although belonging to a different natural order
that they take wing to be gone, but keep hovering over the plant till by the heat they fall down dead on the cloth, where the Indians let them remain two or three days till they are dry."—Dr. Lindley, in Loudon's Enc. Plants.

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(Urticeae), it is also found in Ficus elastica. The caoutchouc is imported from South America, and is obtained by making incisions in the bark of the tree, and applying the juice whilst in a liquid state to a Pear-shaped clay model. The juice, which is at first of a milky white appearance, is conducted to receivers: the clay model is then covered to a certain thickness with the recent juice, and often tastefully ornamented on the outside with an iron or wooden instrument; after which it is hardened by the heat of the fire, or by being held over a dense smoke. The clay is then softened and removed from the inside, and thus, in the form of small bottles, caoutchouc is generally imported into Europe. This extraordinary natural production was scarcely known in Europe a century ago, and it is but of late that it has begun to be extensively used in the arts and sciences, in which department we believe its varied capabilities are comparatively but little known.
R. M. (to Re Continued.)
[179]
( Continued from page 149.)
The next important family of succulents most deserving of notice are those genera belonging to the natural order Hemerocallideae, of which the genus Aloe may be regarded as the type. To this extensive and interesting tribe, the late Mr. Haworth, of Norwich, paid much attention, both to their cultivation and botanical affinities; and the following genera, constructed by him from species formerly included in the genus Aloe, are now generally recognised by botanists. Mr. Haworth's genera to which we allude are, first, Haworthia, named in honour of himself, and consisting of about a hundred exceedingly smallj but particularly interesting specie3.
Gasteria contains about an equal number of species with the
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last, of rather larger growth, and may be recognised by the curved flowers, and the foliage being often placed in opposite oblique [r]ows.
Bowiea is a small genus, containing but a very few species, of rather diminutive growth.
Apicra. This contains from fifteen to twenty species, seldom attaining more than a few inches in height, with the leaves mostly of a spiral form.
The next in point of numbers is the original genus Aloe, which, according to Mr. Haworth's arrangement, contains between seventy and eighty species, in stature exceeding greatly the preceding genera. The foliage is mostly imbricated ; and some of the species, such as arborescens, purpurascens, and Soccotrina, attain the height of fifteen feet. Many of the preceding, and some of the following genera, may be interesting in the eyes of the botanist, owing to their rarity, or other circumstances; but the genus Aloe contains species of immense importance to the inhabitants of those countries in which they abound, entering into nearly every branch of their domestic economy. We are told that, in the kingdom of Mexico, the inhabitants use a species of this genus for forming hedges to inclosures, the stems of which supply beams for the roofs of their houses, and the leaves answer instead of tiles. Some parts of them are eaten, others applied as medicine, whilst from their juices sugar, wine, and vinegar are manufactured, and from the ligneous fibres of the leaves is obtained thread, cordage, and various articles of clothing. From a species of the same genus the inhabitants of Jamaica manufacture stockings, hammocks, bow-strings, and fishing-lines. It is probably from the stem of the same kind that the Hottentots construct for themselves quivers for their arrows. In medicine, A. vulgaris and A. Soccotrina are the species of most importance, and are extensively cultivated in the West India islands, especially Barbadoes, from whence is obtained the hepatic aloes chiefly used for horses. Aloes cultivated for medicine are invariably grown on poor soil; and the drug known by that name is obtained from the juice of the leaves, being expressed, and afterwards inspissated, by exposure to heat in copper boilers, placed over slow fires, till it acquires the consistence of honey. It is then poured into calabashes, or gourd shells, inwhich it is exported to England, and other parts of Eu-
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-rope. It is found that the resinous part of the juice of aloes is insoluble in water, and is therefore employed in hot climates as a preservative to ship bottoms against the attacks of marine insects, and in eastern countries in embalming, to preserve dead bodies from putrefaction. Wood placed under water is preserved from decay by a mixture of white lead, turpentine, tallow, and aloes; and an extensive mountainous district, about sixty miles north of the Cape of Good Hope, is wholly covered with an arborescent species of this genus.
Agava is a well-known genus, belonging to Bromeliaceae, and contains about fifteen species, the most remarkable of which is the A. Americana, or American Aloe, to which popular error has ascribed the honour of flowering but once in a hundred years. We can conceive it quite possible that, by particular treatment, the flowering of this plant may be protracted to fifty, or even a hundred years : but we are equally confident that, whenever it is made an object of careful cultivation, it will flower at intervals of seven or ten years. The average height of the flower-steins of those plants which occasionally flower in this country may be reckoned at about twenty feet; but they often grow to a greater height; and we have an account of one that flowered in the gardens of the King of Prussia, the flower-stem of which attained the unusual height of forty feet. In Spain, Portugal, and Italy, the American Aloe is used as a hedge-plant for separating inclosures. In Algarva, the juice of the leaves is made into cakes, and used as a substitute for soap, by which lather can be procured as well with salt water as with fresh. Thread, cordage, and clothing are manufactured from the fibres of the leaves, but they are not durable, especially when exposed to wet.
Pachidendron consists of about fifteen or twenty species, averaging about ten feet in height.
Rhipidodendron is a still smaller genus than the last, containing only two species, the type of which we may consider the Fan Aloe, often met with in collections, and still best known as Aloe plicatilis. It attains the height of six or eight feet, mostly branched, at the extremities of which are disposed the leaves, representing a fan ; hence the name of Fan Aloe. In reference to this plant, we will mention a circumstance which has just come to our recollection ; it will help to illustrate the tenacity of life displayed by this
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plant—a principle common to all succulents, when preserved from damp. The circumstance to which we allude occurred at Bretton Hall, in April 1832. Whilst preparing for the sale of plants which took place there at the time just mentioned, a plant of this Aloe, about five feet in height, and much branched, was carried in mistake to the lots intended for sale. Its immense weight suggested to those employed in this operation, the necessity of transporting it by means of a slang, or rail, placed under the stem, close to the surface of the pot. By this mode of carriage, and by suffering the plant to turn several times over whilst the stem was resting on the stick, the whole of the bark was so much injured as to entirely decay for several inches up the stem. The decayed parts were afterwards carefully cut away, and in this state it remained for about twelve months, when it was discovered to be emitting roots from the lower edge of the live bark. These roots, in about twelve months more, reached the soil in the pot; and the plant, when we last saw it (a few months ago), was quite vigorous ; nor, indeed, did the accident which we have just described produce any perceptible effect on the health of the plant.
Stapelia. Another extensive tribe of succulents, belonging to the natural order Asclepiadeae, and although characterised by the closest generic affinity, as also by uniformity of habit and general appearance, they have been made by Mr. Haworth to constitute the following genera. In this instance, however, the propriety of his generic divisions is far less obvious than in the case of the Aloes. In respect to both, he has been followed by some, whilst others have entirely disapproved of his arrangements. The genera are—Stapelia, Orbea, Gonostemon, Podanthes, Tridentea, Tromotriche, Hurnia, Duvallia, Obesia, Caruncularia, Piaranthus, Pictinaria, Brachystelma, and Caralluma. Four of these are genera of the late Mr. R. Brown, but the others are those of Mr. Haworth. With the exception of Caralluma, which is from the East Indies, all these genera are natives of the Cape of Good Hope, and the greater part were discovered by Mr. Masson, a collector sent out from the Royal Gardens at Kew about the beginning of the present century. It is said S. pilifera is eaten by the Dutch settlers at the Cape; but as an article of food, even to the Hottentots, they may be regarded as worthless; nor do they possess any known property for which they can be considered
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valuable, excepting in so far as they are objects of ornament. The flowers of all are curious, some are ornamental, and in many the smell is exceedingly offensive, representing the odour of animal matter in an advanced state of decay. This is often so powerful as to present us with one of those rare instances, which we are apt to attribute to mistaken instinct; but our limited comprehensions and acquaintance with those laws by which the insect world is governed, will perhaps best account for our presuming to suspect the existence of some derangement or defect in those laws, merely because we observe Musca vomitoria, or the common flesh-fly, depositing its eggs on the disk of those Stapelia flowers whose scent most resembles that of tainted flesh ; and this we state without being prepared to prove that the Stapelia flower is a substance unsuited to protect the eggs, or nourish the larvae, of this insect.
We shall conclude this paper in the next Number, with some remarks on the cultivation of succulents.
R. M.
[197]
( Concluded from page 183.)
We have already protracted our observations on succulents to a much greater length than at first contemplated; but in this we shall probably be forgiven, since the cultivation of this interesting class of plants does already occupy the attention of cultivators, and we doubt not they will soon form an important feature in the cultivation of house plants.
There are still a few genera which we wish to notice, but this shall be done very briefly;
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Sempervivum is an interesting genus, and contains about forty species, some of which are familiar to most persons—such as S. tectorurm, or common house-leek, often seen on the roofs of houses. In the North of Scotland, the extent of the healing properties of this species remains to be discovered; it is therefore applied to all kinds of external wounds and sores whatever; it is also applied to remove corns. This, together with ten or twelve others, are hardy; the remainder are green-house. S. tabulaefornie, or table plant, as it is generally called, is a curious species, with a single stein, bearing a series of imbricated leaves; the lower ones the longest, and set so close together, that they present on the upper side a smooth surface, the whole having the appearance of a round table, hence the popular name table plant.
Mesembryanthemum, or Fig Marigold, belongs to the natural order Ficoideae, which in point either of numbers or the beauty of their flowers, rank the foremost among succulents. The genus contains nearly 450 species, and this has also undergone the skilful investigation of the late Mr. Haworth, by whom they have been arranged in sections, known by some obvious character either in the leaves or stem, common to each of these classes or divisions.
Crassula.—Natural order Crassulaceae, contains from 40 to 60 species, of which some are ornamental and others curious.
Kalosanthus and Larochea are genera consisting chiefly of species formerly included in the genus Crassula, and in the former of these are now placed two very ornamental species, long known as crassula versicolor and coccinea. There are four other genera of succulents, Turgosia, Globulea, Curtogyne, Vauanthes, which also belong to Crassulaceae.
Besides the preceding there are many other genera containing a greater or less number of species, properly deserving to be classed as succulents, but to enumerate all would occupy more space than we can afford. We shall, therefore, content ourselves with mentioning the following, being the most worthy of cultivation, namely, Cotyledon, Echeveria, Bryophyllum, and Portulaca.
Every step which the student advances in the investigation of vegetable physiology, supplies him with additional proof that all organized beings, whether animals or vegetables, and wherever in the endless variety of conditions or situation they are detected, if placed there by the hand of nature, are ever found to be
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adapted to that particular situation. Thus we find in the richer meadows of our own country, the oak and the birch, raising their lofty heads to the height of seventy or eighty feet; whilst on the summits of many of our native hills they scarcely attain the stature of an ordinary sized gooseberry bush. Again in the deserts and more arid parts of Africa, the whole of the vegetables there produced may be described as consisting of little else than bulbs and succulents. We, therefore, perceive that were it even possible for the oak or the birch to appear in their usual magnitude on the summits of our loftiest mountains, they would be immediately torn up by the violence of the storms; and likewise in those sterile plains of Africa, could they be clothed with gramineous herbs, every blade would speedily be destroyed by the parching droughts of summer; and yet there is no part of any extent hitherto explored on the face of the globe, unadorned with plants either peculiar to itself or such as are common in other altitudes, but modified and adapted to their present situation. We have also been recently informed by those who have long resided in Africa, that in those districts where the herbage chiefly consists of succulent plants, they are valuable to the farmer, affording throughout the dry season a supply of food for his sheep and goats.
From the peculiar construction of the cuticle of succulent plants, they are capable of existing and even flourishing under circumstances which would prove speedy destruction to many other plants, and from this property they become objects of the easiest cultivation; and are, therefore, of all other plants the very best adapted to be grown in the windows of dwelling-houses, or in the greenhouses of those whose attendance in watering, &c, is sometimes interrupted. To the amateur who possesses a small greenhouse, and is at the same time his own gardener, we know of no class of plants possessing equal interest in which, when compared with succulents, twice the amount of labour would not be required in their cultivation. During the autumn and winter months, if allowed air during mild weather, they will seldom need any other attendance, except to examine them once or twice a month as to whether they require water. The stove kinds, such as Cactuses and Euphorbias being kept in a higher temperature will of course require more frequent attendance.
We shall now conclude this paper with a brief summary of the
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treatment suited to the several genera noticed in the preceding papers on succulents, (see p. 145—179) :—
Cactus, (p. 146.)—Stove. To be grown in a sandy loam, the pots to be well drained with pieces of broken pot. The loam must be quite dry before it is used and made very firm in the pot.
Melocactus, or Melon Thistle, (p. 147.)—Stove. The same treatment.
Echinocactus, or Hedgehog Cactus, (p. 147.)—Store. The same treatment.
Mammillaria, (p. 147.)—Stove. The same treatment.
Cereus, (p. 147.)—Stove. Grandiflora, or night-blowing Cereus, when grown as a portable plant in a pot, should be trained to crooked pieces of oak sticks fastened together according as the plant may require.
Epiphyllum, (p. 147.)—Stove. This is by far the handsomest genus, and may be grown in loam with a mixture of well decomposed manure and sand. They should be kept in the stove during the spring, while in flower, and until they have made their shoots, and then set out of doors till autumn, and again placed in a warm part of the greenhouse during the winter.
Opuntia, or Indian Fig, (p. 147.)—Stove. The same treatment as Cactus.
Rhipsalis, (p. 148.)—Stove. The same treatment as Cactus.
Pereskia, or Barbadoes Gooseberry, (p. 148.)—Stove. The same treatment as Epiphyllum.
Euphorbia, (p. 148.)—Stove. The same treatment as Cactus.
Pedilanthus, Slipper Plant, (p. 148.)—Stove. This will also succeed with the same treatment as the Cactuses, and is particularly well adapted for training against a trellis or the back wall of the stove.
Haworthia, (p. 179.)—Greenhouse. These do well in equal quantities of loam, sand, and peat earth, which ought at all times to be dry when used, with the pots well drained, and the soil made very firm and hard, in order that the roots may enjoy a medium susceptible of but little change in regard to moisture.
The above treatment is also applicable to the three following genera, viz:—Gasteria, (p. 179.)—Greenhouse; Boiviea, (p. 180.)—Greenhouse; Apicra, (p. 180.)—Greenhouse.
Aloe, (p. 180.)—Greenhouse. The larger species of this
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genera may be grown in a little stronger loam, with rather less peat.
Agava, (p. 181.)—Greenhouse. If required to be grown rapidly will succeed in equal parts of loam, sand, peat earlh, and decomposed manure, with plenty of pot room.
Pachidendron, (p. 181.)—Greenhouse. Will thrive with the same treatment.
Rhipidodendron, (p. 181.)—Greenhouse. Equal parts, loam, peat earth, and sand.
Stapelia, (p. 182.)—Stove. This with the thirteen following genera, which may be regarded as sections only of the genus Stapelia, will all thrive in equal quantities of peat earth, loam and sand :—Orbea, (p. 182) ; Gonostemon, (p. 182) ; Podanthes, (p. 182) ; Tridentea, (p. 182); Tromotriche, (p. 182); Huernia, (p. 182) ; Duvallia, (p. 182); Obesia, (p. 182) ; Caruncularia, (p. 182) ; Piaranthus, (p. 182) ; Pectinaria, (p. 182) ; Brachystelma, (p. 182) ; Caralluma, (p. 182s).
Sempervioum, (p. 198.)—Greenhouse. This requires the same treatment as Aloe.
Mesembryanthemum, (p. 198 )—Greenhouse. The same soil as the above, but the freer growing kinds must be kept in small pots, five inches across, in which they generally flower more freely than if in larger ones.
Crassula, (p. 198.)—Greenhouse. This, but more especially the following, are both very ornamental genera, and will grow and flower freey in equal portions of loam, sand, peat earth, and well decomposed manure.
Kalosanthes, (p. 198.)—Greenhouse.
Larochea, (p. 198.)—Greenhouse. Will grow freely with the same treatment as the preceding.
Turgosia, (p. 198.)—Greenhouse. This and the five following genera, succeed well, treated in the same way as the Aloe. Globulea, (p. 198) ; Curtogyne, (p. 198); Vauanthes, (p. 198) ; Cotyledon, (p. 198) ; Echeveria, (p. 198).
Bryophyllum, (p. 198.)—Stove. Equal parts of well decomposed manure, peat earth, and sand.
Portulaca, (p. 198.)—Stove. The same treatment.
In the cultivation of succulent plants, the chief thing to guard against is too much moisture at their roots. If this be too freely
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applied the roots and lower parts of the stem are apt to decay; but on the contrary we do not, during our own experience, remember even a single instance of a succulent plant having died from the want of water. A person having a collection of succulents under his care, might visit the metropolis of Scotland or England, or even both, and yet return in time to water his plants. In the autumn of 1835, a stem of Epiphyllum speciosa, was accidentally broken from a plant in this garden, and was thrown aside in the stove. In the course of January or February, 1836, it was laid on the leaves of Cycas revoluta, where it remained between two and three months, and in this situation it also produced two perfect full sized flowers.
On the 10th of March, 1835, we saw in Mr. Richardson's shop, Orchard-street, Sheffield, a piece of a shoot of Aloe arborescens, suspended from the ceiling, with the cut end enveloped in a piece of sail cloth; it was quite firm, and growing. It had been in this situation since the preceding July, and Mr. R. informed us that it had been twelve months in a similar situation in a shop in Liverpool, and also in the same cloth, which was however coated with vegetable tar. No water had ever been applied.
To feel both surprised and delighted with this curious and interesting tribe of plants, it is only necessary to visit the splendid collection now forming at Chatsworth. We cannot easily forget the impression produced on our mind in walking through the succulent house at that princely place, in October last. We understand that the collection of succulents at the Duke of Bedford's, Woburn Abbey, is now the finest in England.
R.M. [Robert Marnock]

Camellia Orando Ko



Introduced 1725

http://www.camelliaweb.com

Tuesday 9 March 2010

Camellia japonica 'Imbricata Magna'


Photographed at Monserrate 9th March, 2010
(c) Gerald Luckhurst

A large and very old camellia tree growing above the rose garden. As yet unidentified it complies with the following description:



Verschaffelt, 1856, Nouvelle Iconographie, Book VII, pl. IV

We have been growing this Camellia for several years. It blooms each spring both profusely and easily, and has proven invariable.We received it from Italy. Without being, for amateurs, a Camellia of the highest order, it is very peculiar because of its enormous petals, which are not numerous, well imbricated, of a vivid rose colour, with a broad, pure white median stripe. The petals of the centre are close together and hooded.


The international camellia register: Supplement to volumes one and two
Thomas James Savige, International Camellia Society
p. 873 Imbricata Magna Verschaffelt, 1844-1845, Catalogue p.25, Van Houtte Catalogue 1845-1846, 23:6 Imbricated, very full, rose.
Orthographic errors: 'Imbricated Maha', 'Imbricata Magno', Synonym 'Emilia Scotti'

Sunday 7 March 2010

Camellia 'Federici'





Camellia japonica 'Federici'

Verschaffelt Catalogue, 1849-1850, p.46. No description; Fratelli Rovelli, 1852, Catalogue, p.18: Imbricated, clear red. Fickle. Franchetti, 1855, Collezione di Camelie, p.30: Imbricated in a spiral, veined bright rose, becoming bluish with age. Verschaffelt,1859, Nouvelle Iconographie, Book VIII, pl.III: Originated by F. Mariani, Genoa., Italy. Flowers 10 cm in diameter with full serried heart and large, rounded, hooded petals resembling the full garden anemone. Colour a deep, blood red, quite dark when the bloom is half open. Originated in Italy. Orthographic errors: 'Frederici', 'Fredrici'. Federico Alba Vera. Luzzatti Catalogue, 1853.

Saturday 6 March 2010

Jardin Camille Dognin

Jardin d'agrément de la villa Valetta à Cannes (06)
Catégorie : Jardin d'agrémentaire d'étude : Cannes centreadresse : Métropole (boulevard) 71édifice contenant : villa Valettaparties constituantes : kiosque ; jardin d'agrément (étudié) ; miroir d'eau ; goulette de jardin ; bassin ; fontaine ; fausse rivière ; étang ; île artificielle ; avenue de jardin ; entrée de jardin ; conciergerieépoque de construction : 3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècleauteur(s) : Dognin Camille (auteur commanditaire)Riffaud (jardinier)Lambourg (jardinier)Guillin (jardinier)Le Bel Léon (architecte)Lavigne (paysagiste)personnalité(s) : Falbe Christian, veuve (habitant célèbre)Hachette Louis (commanditaire)historique : Jardin créé vers 1875 par Camille Dognin, industriel lyonnais, pour lui-même, avec son chef-jardinier Riffaud, puis amélioré par Lavigne, paysagiste lyonnais, sans doute vers 1879. Avant son décès en 1888 C. Dognin en cède la partie sud à Gaston Menier, qui fait démolir le pont de liaison au-dessus du chemin de Mauvarre, pour y construire sa villa Camille-Amélie (IA06000701) . Le parc très réputé contient alors une admirable collection de plantes exotiques, notamment toute la gamme des cactées, 50 ans avant le jardin exotique de Monaco. Riffaud est remplacé par Lambourg en 1890 auquel succède Guillin en 1906. Les héritiers de Dognin vendent la propriété à Mme veuve Christian Falbe qui fait analyser ses terrains en 1903. Dans les années 1930 Louis Hachette, nouveau propriétaire, rénove le parc longtemps négligé, simplifie ses tracés et y fait ajouter des compositions régulières dans le goût méditerranéen. Réunie à celle du château Saint-Michel (IA06000456) , la propriété a été dénaturée en 1958, mais conserve des éléments.description : Jardin paysager de 1, 9 ha avec de nombreux végétaux exotiques dont de remarquables dracaenas et 32 pritchardias, considérés comme les plus beaux de Cannes, disposés en groupes et bosquets sur des pièces de gazon bordés de plates-bandes fleuries autour de la maison tapissée de glycines, auxquelles on ajouta des bougainvillées. De part et d' autre convergent 2 avenues bordées de gazons talutés et de groupes et rangées de palmiers habillés de rosiers grimpants. Le relief très vallonné et rocheux sert de cadre à des scènes tropicales. Vers l' est, une allée régulière bordée de cyprès qui remplace des allées sinueuses conduit à un point de vue entouré de balustrades, centré sur un bassin avec une fontaine à 3 vasques. A proximité, une mare avec une cascade et une île. Une fausse rivière se jette dans une autre mare. Vers 1930 des allées sont supprimées et les plantations aérées. De nouveaux aménagements réguliers dessinés à la manière italienne, le principal est étudié séparément, accompagnent la grande allée de cyprès qui a pris du corps. On la prolonge à l' emplacement d' une pépinière par une perspective en escalier encadrée de cyprès et relevée à son extrémité par une oeuvre décorative. Au sud du point de vue est tracé un parterre régulier compartimenté.plan : jardin irrégulierdécor : sculpturereprésentation : urne ; fruitDes urnes de pierre bondées de fruits ornent l' hémicycle du jardin italien.état : vestigespropriété privéedate protection MH : édifice non protégé MHtype d'étude : recensement du patrimoine balnéairedate d'enquête : 1987

rédacteur(s) : Fray FrançoisN° notice : IA06000669

La villa Thuret, 1889


Henry L. de Vilmorin,

Non loin des embouchures du Var, entre le golfe Jouan et la baie de Nice, s’étend vers
le sud une langue de terre presque complètement entourée par les eaux bleues de la
Méditerranée : c’est la presqu’île ou cap d’Antibes, un des sites les plus gracieux de la côte de
Provence, si riche pourtant en beautés naturelles. Du sommet des mamelons dont se hérisse la
surface rocheuse et ondulée de la presqu’île, l’oeil découvre un des plus admirables paysages
qu’il soit possible de contempler. Tournant le dos à la haute mer, on voit devant soi les plis du
terrain s’élever les uns par-dessus les autres, revêtus au premier plan de la verdure cendrée
des oliviers, puis de bois sombres qui dominent au loin des crêtes âpres et dénudées. A
gauche, derrière les îles de Lérins, le massif de l’Estérel profile sur le ciel ses sommets
élégamment découpés, et à droite, par-dessus la ligne blanche des constructions de Nice, se
dressent les hauts sommets des Alpes couverts de neige pendant les trois quarts de l’année. Ce
rempart de hauteurs garantit la campagne d’Antibes des vents glacés du Nord ; la mer qui
l’environne y entretient un climat exceptionnellement doux et égal. En même temps l’air y est
plus chargé d’humidité que sur la plupart des autres points de la côte, où l’extrême chaleur est
achetée au prix d’une sécheresse excessive. Le sol, conquis sur le rocher par un travail
séculaire, est riche et profond ; les nombreuses plantations d’orangers dont le cap est parsemé
indiquent bien que la localité est éminemment propre à la culture de cette catégorie
nombreuse de végétaux, ligneux ou herbacés, qu’on réunit sous la dénomination générale de
plantes d’orangerie.
C’est la beauté incomparable de la vue dont on y jouit qui fixa au cap d’Antibes
Monsieur Gustave Thuret, amené sur les côtes de Provence par l’état de sa santé. En 1856, il
choisit, pour l’emplacement de sa future résidence d’hiver, un terrain situé vers le milieu de la
presqu’île, au pied du monticule qui porte le sanctuaire de Notre-Dame d’Antibes et le phare
de la Garoupe, terrain s’élevant d’un côté jusqu’à l’arête qui forme la limite entre les deux
versants et s’abaissant de là par des pentes assez rapides dans la direction du Nord-Est, vers la
ville d’Antibes et le golfe de Nice. Une addition faite un peu plus tard à la propriété l’étendit
jusqu’aux terres basses et fraîches de la Salis, où sont situés les principaux jardins maraîchers
d’Antibes. Plusieurs des propriétés qui avoisinent la villa Thuret peuvent donner l’idée de ce
qu’elle était alors. Des champs de médiocre étendue dans les parties relativement planes, des
terrasses superposées partout où la pente du sol était plus accusée, le tout planté en vignes et
en cultures morcelées, avec des lignes d’oliviers bordant les champs et les terrasses.
Le terrain, une fois choisi, fut promptement transformé. L’emplacement de
l’habitation fut marqué sur le point culminant ; les terrasses firent place à des pentes douces
ou rapides, mais toujours harmonieuses. Homme de goût en toutes choses, doué d’un
penchant héréditaire pour le jardinage dans toutes ses formes les plus artistiques, connaissant
de vue les plus beaux jardins de la France, de l’Angleterre, de l’Italie et de l’Orient, Monsieur
Gustave Thuret chercha dans la création de sa résidence d’Antibes à tirer le meilleur parti des
beautés pittoresques du pays encadrées dans une végétation appropriée aux sites ; on peut
même dire qu’au début la préoccupation artistique et pittoresque domina pour lui toutes les
autres.
Mais, savant botaniste et véritable amateur de plantes, il ne pouvait tarder à apprécier
les avantages du climat d’Antibes au point de vue de la formation d’une sorte de musée
végétal des plantes provenant de pays analogues par leur température aux rivages français de
la Méditerranée.
Quand il se fixa à Antibes, Monsieur Gustave Thuret avait quarante ans. Héritier d’un
nom respecté, possesseur d’une belle fortune, il n’avait d’autre ambition que de consacrer le
reste de sa vie aux études scientifiques auxquelles il se livrait depuis sa jeunesse. Ce qu’il
demandait avant tout à sa nouvelle résidence, c’était la retraite en compagnie de bons amis, lecalme, le loisir au milieu des sujets d’étude que lui offraient son jardin et les rochers de la
côte ; c’était aussi des aspects gracieux et des points de vue variés, lui permettant de satisfaire
sans fatigue son goût prononcé pour les grands spectacles de la nature.
Pendant que dans un coin du jardin étaient plantés des pins parasols destinés à former
voûte au-dessus de l’échappée par où l’on voit Nice couronnée de pics neigeux et se reflétant
dans l’azur foncé de la mer, d’autres tableaux gracieux ou sévères étaient ménagés en avant
de la terrasse qui règne des deux côtés de l’habitation, et du rez-de-chaussée même de celle-ci
la vue pouvant s’étendre sur les deux golfes, tous deux si beaux, quoique de caractères si
différents. Les diverses parties du jardin étaient ensuite disposées, chacun avec son caractère
spécial, en vue des groupes de plantes qui s’adaptaient le mieux à chaque exposition
différente.
Dans le Midi, la plantation d’un jardin n’est pas chose aussi simple que dans nos pays
plus frais des environs de Paris. Les sécheresses terribles de l’été, les intempéries irrégulières
de l’hiver, les vents violents en toute saison, sont des obstacles contre lesquels on ne lutte pas
toujours heureusement. Une des conditions essentielles du succès, c’est la création d’abris
sous la protection desquels les végétaux délicats peuvent se développer et acquérir assez de
force pour résister ensuite au vent et aux coups de soleil. Les oliviers sont, à ce point de vue,
des arbres précieux : leur feuillage rare et léger tamise la lumière plutôt qu’il ne l’arrête ; il
empêche l’excessif rayonnement nocturne sans retenir l’eau des pluies, et en même temps
leurs racines n’épuisent pas assez le sol pour qu’on ne puisse cultiver d’autres plantes à leur
pied. Tous les oliviers qui existaient sur la propriété, sauf ceux qui se rencontraient sur le
passage des allées, furent donc conservés avec soin et existent encore pour la plupart. Dans
les portions découvertes l’abri fut constitué au moyen de chênes verts et de pins d’Alep,
arbres rustiques et d’une végétation plus rapide que celle de l’olivier.
Sous ces plantations, destinées à disparaître, après avoir rempli leur rôle de protection
temporaire, furent installés, dans un heureux mélange qui n’excluait pas l’ordre ni la méthode,
les divers genres de plantes vivaces et d’arbustes à feuillage persistant et à floraison hivernale.
Il était inutile, en effet, de planter dans une propriété habitée seulement d’octobre en mai des
végétaux fleurissant en été, et, quant aux arbres et arbustes à feuilles caduques, leur mélange
avec ceux à feuillage persistant eût été du plus malheureux effet, en suggérant l’idée
d’arbres morts au milieu d’autres pleins de vie.
Petit à petit vinrent se grouper dans le jardin Thuret les plus beaux palmiers rustiques
de l’ancien et du nouveau monde ; une collection choisie de Cycadées ; la plupart des acacias
de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande ; les Eucalyptus, les Pittosporum, les Rhus, les
Bougainvillea ; les passiflores et les Tasconia ; les diverses espèces d’orangers et de
citronniers ; puis les innombrables Protéacées, Grevillea, Hakea, Banksia, ainsi que de
nombreuses espèces d’agave et d’aloès, de Sedum et de Mesembrianthemum. Des conifères,
pins, sapins, cyprès, Araucaria, y trouvaient aussi leur place, et sous l’ombre épaisse de leur
feuillage se détachaient gaiement les fleurs éclatantes des Tecoma ou des rosiers grimpants et
celles des innombrables anémones dont les gazons étaient et sont encore émaillés.
Il faut se souvenir qu’à l’époque où Monsieur Thuret créait son jardin, il n’avait pas
encore de modèle à suivre sur cette côte où l’horticulture a fait depuis lors de si grands
progrès. De rares constructions faites isolément par des voyageurs et des marins donnaient
bien déjà quelques indications sur les plantes qui convenaient le mieux au climat, mais en
somme, presque tous les essais étaient à faire. C’est principalement par la voie des semis que
le jardin de Monsieur Thuret a été peuplé, et les espèces à essayer étaient choisies le plus
souvent sur les indications des Flores ou des grands ouvrages de botanique horticole, comme
le Botanical magazine et la Flore des serres et des jardins. Beaucoup provenaient d’échanges
faits avec les jardins botaniques et d’envois du muséum d’histoire naturelle de Paris.
Toutes ne réussissaient pas, et les registres, admirablement tenus, des expériences
faites accusent un chiffre d’insuccès à peu près égal à celui des résultats heureux. Il serait fortintéressant d’en avoir la liste, dont la connaissance dispenserait bien des amateurs du littoral
de recommencer en pure perte des essais longs et coûteux.
Au bout de quelques années, la transformation de la propriété en un jardin féerique
était complète. Les arbres du pourtour avaient grandi, formant une muraille de verdure qui
l’isolait de tout voisinage immédiat, et en faisait, suivant l’expression de Georges Sand, qui a
consacré à la description du jardin Thuret une page admirable1, un vallon fermé par delà les
bords boisés duquel on ne voyait que la Méditerranée et la chaîne des Alpes. Pour le
voyageur, amateur des beautés naturelles, la villa Thuret était dès lors une merveille ; pour le
botaniste, c’était un écrin précieux renfermant des trésors.
C’est que le créateur de ce beau domaine, en même temps qu’il cherchait à étendre ses
collections, se préoccupait avec raison de les tenir toujours dans l’ordre le plus parfait et
d’avoir toutes ses plantes correctement nommées. L’étude de tous les catalogues botaniques et
commerciaux, la comparaison de chaque plante reçue ou obtenue de semis avec la description
et les figures authentiques, l’étiquetage définitif de chaque végétal mis en place, la révision
annuelle des collections, constituaient un travail considérable, surtout si l’on réfléchit qu’il
s’ajoutait à ces recherches laborieuses sur les algues qui ont fait de tant de communications
intéressantes. Le temps ni les forces d’un seul homme n’auraient pas suffi à cette double
tâche.
Heureusement Monsieur Gustave Thuret avait auprès de lui le savant collaborateur et
l’ami dévoué, compagnon fidèle de sa vie et de ses travaux, Monsieur le docteur Edmond
Bornet, que la société de botanique était heureuse, l’année dernière, de saluer comme son
président. Le travail commun se divisait entre les deux amis, aussi instruits, aussi judicieux,
aussi scrupuleusement exacts l’un que l’autre, et, grâce à ce concours soutenu de deux
intelligences d’élite, l’oeuvre commune progressait constamment, aussi bien dans le domaine
de la science pure que dans celui de la botanique expérimentale et de l’horticulture
scientifique. La très grande part personnelle prise par Messieurs Thuret et Bornet à tous les
travaux de création et d’entretien des collections explique comment un résultat aussi complet
a pu être obtenu relativement à aussi peu de frais ; tellement, qu’en admirant leur création
commune, on ne sait si l’on doit s’étonner davantage de la perfection de l’oeuvre, ou de la
simplicité et de la modicité des moyens employés pour l’accomplir.
Mais, hélas ! Rien n’est complètement durable en ce monde. Après avoir fait de son
jardin un des joyaux du littoral ; après y avoir reçu la visite de nombreux savants français et
étrangers, de voyageurs illustres et d’amateurs distingués devant qui s’ouvraient
gracieusement les portes fermées seulement à la curiosité banale, Monsieur Thuret fut enlevé
presque subitement, le 10 mai 1875, à l’affection de sa famille et de ses amis et à la sympathie
universelle du monde scientifique.
Il n’entre pas dans notre plan de redire le tribut de louanges qui fut payé alors dans
toute l’Europe à son mérite et à son caractère. Plusieurs voix s’élevèrent alors, mais aucune
avec plus d’autorité que celle de son ami et collaborateur Monsieur le docteur Bornet2, pour
faire connaître le large esprit et le grand coeur de celui qui, modeste autant que savant, venait
de mourir presque inconnu de son public, sauf de quelques intimes qui voyaient en lui un
maître. Certes sa mémoire fut alors dignement honorée ; mais l’hommage le plus éclatant et le
plus honorable ne lui fut rendu que plus tard, lorsque sa famille et ses amis, réunis dans une
même pensée de pieux souvenir et de dévouement à la science, assurèrent la perpétuité de sa
belle création, voilà le plus beau monument qu’on pouvait élever au botaniste et au savant.
C’est ce qui fut fait.
Monsieur Thuret avait dans sa famille une personne d’un esprit élevé et ouvert aux
grandes choses. Madame Henri Thuret, éloignée de Paris par les funestes événements del’année 1870, avait passé l’hiver de la guerre à Antibes, du mois de décembre au mois d’avril,
au milieu des riches collections, alors dans tout leur éclat, de la propriété de son beau-frère.
L’impression produite sur elle par cette création fut profonde et durable ; aussi, quand cinq
ans plus tard on put craindre que la villa Thuret, passant des mains du frère de son fondateur
dans celles d’étrangers, ne vint à être perdue pour les études botaniques et horticoles, Madame
Henri Thuret pensa-t-elle immédiatement à assurer la conservation de ce monument des
travaux et des recherches de son beau-frère.
Après qu’on eut essayé de diverses combinaisons successivement abandonnées, des
négociations furent entamées avec le Ministère de l’instruction publique en vue de
l’acquisition de la propriété par l’Etat et de sa transformation en un établissement d’études
supérieures. Mais le Ministre d’alors, ménagers des deniers de l’Etat, hésitait à entreprendre
une création qui impliquait une charge pour le budget. C’est alors que Madame Henri Thuret
fit don de la somme nécessaire pour acheter la villa Thuret, somme fixée à 200 000 francs, et
ne laissa de la sorte au Ministre que la charge des dépenses annuelles de personnel et
d’entretien. Il fallut de longues et patientes négociations pour mener l’affaire à bonne fin.
Monsieur le docteur Bornet, que l’on trouve toujours quand il s’agit de bien à faire ou de
services à rendre, s’y employa plus que personne ; enfin, grâce à la bienveillance de Monsieur
du Mesnil, directeur de l’enseignement supérieur, toutes les difficultés furent successivement
levées. Un traité définitif fut signé le 24 octobre 1877, faisant de la villa Thuret un
établissement de l’Etat sous le titre de Laboratoire d’enseignement supérieur, attaché comme
annexe à l’enseignement des chaires de botanique et de culture des Facultés et du Muséum
d’histoire naturelle de Paris, et la dotation dut accepter par décret du 8 novembre 1877, inséré
au Journal officiel du 10 du même mois.
Délégué provisoirement dans la fonction de directeur du nouvel établissement,
Monsieur le docteur Bornet fut chargé de prendre possession de la villa Thuret au nom du
Ministre de l’instruction publique, de l’organiser à nouveau et d’en préparer le règlement. Sur
sa demande, il fut relevé de cette fonction aussitôt que la maison fut prête à recevoir son
directeur définitif. Mais en quittant la villa, il ne se désintéressa point de ce qui s’y passait. Il
savait que le laboratoire était bien dépourvu, qu’on n’y trouvait ni bibliothèque, ni herbier.
Héritier des livres et des collections de Monsieur Thuret, il sut, malgré ses goûts de
bibliophile, en détacher un choix d’ouvrages magnifiques de botanique illustrée (356 volumes
contenant près de 20 000 planches), qu’il joignit à l’herbier phanérogamique pour en faire don
à la villa Thuret. La donation fut acceptée par décret du 23 juin 1879. Il abandonna, entre
autres ouvrages principaux, ceux de Jacquin, le Botanical magazine, le Botanical register, la
Flore des serres et des jardins de l’Europe, ouvrages dont la valeur commerciale représente
une fraction considérable de la somme donnée par Madame Thuret. Il est bien juste que les
savants et amateurs qui les trouvent et en peuvent user à la villa Thuret sachent à qui ils sont
redevables de ces guides presque indispensables pour la détermination des plantes du jardin.
Acquis par l’Etat, pourvu des ouvrages nécessaires aux recherches, le laboratoire de la
villa Thuret devait être mis entre les mains d’un directeur capable d’en tirer tout le parti qu’on
était en droit d’en attendre. Le choix eût peut-être présenté des difficultés, si les circonstances
n’avaient semblé au contraire le déterminer de la façon la plus évidente. Il se trouvait à ce
moment, dans le midi de la France, éloigné de Paris par son état de santé, un savant botaniste,
membre de l’Institut, Monsieur Charles Naudin, à qui l’élévation de son esprit et l’originalité
de ses recherches faisaient une place éminente dans la science. Monsieur Decaisne, professeur
au Jardin des plantes, qui connaissait et appréciait Monsieur Naudin, l’ayant eu longtemps
pour collaborateur, le proposa et le fit accepter comme directeur de la villa Thuret. On ne
pouvait souhaiter mieux. D’une part c’était mettre à la tête d’une création nouvelle un esprit
large et ouvert, capable d’en comprendre toute l’utilité et de la diriger vers son but véritable,
et de l’autre c’était donner à un des expérimentateurs les plus habiles et les plus entreprenants
de notre temps un champ d’études digne de son activité. La suite a montré combien le choixdu Ministre avait été heureux. Les relations personnelles de Monsieur Naudin avec presque
tous les jardins botaniques du monde, son assiduité à se tenir au courant de tous les progrès de
la botanique et de l’horticulture en France et à l’étranger, ont fait depuis cinq ans affluer à la
villa Thuret directement, au moins autant que par l’intermédiaire du Muséum, toutes les
espèces ou races de végétaux qui peuvent avoir un intérêt pour le midi de la France, et celles
dont l’étude peut se faire aux bords de la Méditerranée mieux que sous un autre climat. Grâce
à des dons nombreux et à de fréquents échanges, les collections n’ont pas cessé de
s’accroître ; et si la culture de quelques espèces a dû être abandonnée, celles-là ont été
remplacées par des introductions nouvelles en plus grand nombre.
Outre ses études de toute sorte sur les plantes nouvelles et ses observations
météorologiques et climatologiques, Monsieur Naudin a entrepris, depuis qu’il est à la villa
Thuret, un travail de longue haleine, qui promet d’être aussi utile pour l’Etat et pour les
particuliers qu’il est pour l’auteur hérissé de difficultés. Nous vous parlons de la révision des
Eucalyptus et de leur classification et description. A peine entrées depuis trente ans dans la
pratique des plantations forestières, ces précieuses myrtacées de l’Océanie sont actuellement
l’objet d’un engouement bien justifié. Mais, dans ce genre comme ailleurs, il y a à choisir, et
toutes les espèces ne conviennent pas également bien à tous les terrains ni à tous les emplois.
Malheureusement et en dépit des efforts les plus consciencieux, une grande confusion règne
dans la nomenclature des Eucalyptus, et cela même dans les ouvrages botaniques, qui
devraient servir de guide aux importateurs de graines et au pépiniéristes. La grande variabilité
des caractères d’une même espèce depuis le plus jeune âge jusqu’à l’âge adulte est une des
grandes causes de l’obscurité qui règne dans l’histoire de beaucoup d’eucalytus. Pour les
connaître à fond, il faut voir germer, grandir, fleurir et fructifier chaque espèce. C’est ce
travail de patience que Monsieur Naudin n’a pas craint d’entreprendre : au prix de longues
recherches en Provence et en Algérie, ainsi que par correspondance, il a réuni à la villa Thuret
environ 130 espèces ou formes distinctes d’Eucalyptus, dont une bonne partie a déjà fructifié
et dont l’étude comparative lui fournira les matériaux d’un travail qui sera aussi intéressant
pour le botaniste qu’instructif pour le planteur.
La visite que la société va faire des jardins de la villa Thuret lui montrera qu’ils
continuent à mériter leur ancienne réputation et sont toujours les plus soignés et les mieux
tenus du cap d’Antibes. Peu de propriétés, même à Cannes et à Nice, peuvent rivaliser sous ce
rapport avec la villa Thuret, et ici le directeur est grandement assisté par le jardinier en chef,
Monsieur Marchais, aussi habile semeur et multiplicateur que connaisseur consommé de la
flore provençale spontanée et introduite. Et pourtant, jusqu’à ces derniers temps, tenir le
jardin frais et vert en toutes saisons n’était pas chose aisée ; on peut dire qu’il y fallait des
prodiges de soin et d’habileté prévoyante, car en été l’eau manquait absolument et ne pouvait
être obtenue qu’à grands frais et en quantités fort insuffisantes. L’année dernière il a pu être
installé un service de distribution d’eau qui porte la fraîcheur et la fécondité dans le jardin tout
entier. On doit espérer que cette amélioration ne restera pas isolée, et qu’il pourra être fait
plus encore pour un établissement qui le mérite si bien à tous égards.
Il n’est pas possible de faire dans une après-midi, quelque bien employée qu’elle soit,
l’inventaire de toutes les richesses végétales de la villa Thuret, et la seconde partie de cette
notice, qui sera consacrée à l’énumération des principaux végétaux de l’établissement, n’en
pourra signaler que les plus remarquables. Elle est surtout destinée à renseigner ceux de nos
collègues et des lecteurs du Bulletin qui n’ont pu prendre part à la session actuelle. Quant à
ceux qui sont présents, un quart d’heure de promenade leur en apprendra plus que toutes mes
descriptions.


1 Voyez Revue des deux mondes, numéro du 15 juillet 1868, p. 280.
2 Voyez la notice biographique sur Monsieur Gustave Thuret, Annales des sciences naturelles, 6° série, 1875,
botanique t. II, p. 308.



http://www.cg06.fr/cms/cg06/upload/decouvrir-les-am/fr/files/dossier-peda-histoiredesjardins.pdf